PIÈCES DIDACTIQUES

L'Esthétique de la résistance

Pièces didactiques

d’après L’Esthétique de la Résistance
de Peter Weiss
mis en scène avec Sylvain Creuzevault

Peut-on rendre aux icônes culturelles leur pouvoir subversif ? Dans L’Esthétique de la résistance, roman-fleuve publié en 1975, Peter Weiss lie la question de la résistance communiste face à la montée du fascisme à la question non moins essentielle d’un art qui aurait force de sape et de rénovation. Sylvain Creuzevault lui aussi est à la recherche de la forme que requiert notre temps et il inaugure avec les différents montages de ce texte la première création de son « École du parti ». Formée par sa propre compagnie, plus la promotion 47 du TNS, ainsi que huit « conseils Arlequins », cette école a pour ambition d’interroger l’art de l’acteur via la généalogie communiste. Il s’agit d’adapter l’ouvrage de Peter Weiss pour en réactiver la charge politique.

À Aubervilliers, le conseil Arlequin animé par Jade Maignan, Émilie Hériteau et Édouard Penaud présente trois courtes pièces didactiques devant « ceux qui se croient dénués de légitimité face aux productions ou aux institutions artistiques ». Lycéens, ouvriers et salariés sont conviés, sur leur propre lieu d’étude ou de travail. Là ils rencontrent Le Radeau de la Méduse, La Liberté guidant le peuple et Guernica. Trois œuvres pivots autour desquelles gravite le roman, trois célèbres peintures que la rencontre théâtrale leur redonne comme éléments naturellement adressés à leur sensibilité et intelligence.

Les trois œuvres proposées à Aubervilliers – Le Radeau de la Méduse, La Liberté guidant le peuple et Guernica – seront jouées tout au long de la saison, hors-les-murs dans des entreprises, établissements scolaires, administrations publiques…

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