11.01 – 12.01.2025
samedi 11 janvier à 17h
dimanche 12 janvier à 15h
Durée : 1h
11.01 – 12.01.2025
samedi 11 janvier à 17h
dimanche 12 janvier à 15h
Durée : 1h
PLATEAU 1
Ce duo performatif à la forme hybride propose au spectateur d’entrer dans un laboratoire explorant les notions de tout et de partie. Dans cette pièce, les deux protagonistes questionnent avec un plaisir inquiet et vertigineux leur façon d’appréhender le monde au moyen des concepts de partie(s) et de tout.
Au fur et à mesure, ils s’interrogent autour du point du vue et de l’échelle :
« Comment notre positionnement change la perception que l’on a d’une chose ? »
C’est à travers un montage hétéroclite déployant divers outils comme le mouvement, l’image filmée, le texte et la musique qu’ils tentent de rendre visibles ces moyens de penser que nous utilisons au quotidien sans forcément nous en rendre compte.
« Quand on ignore les confins des choses que l’on entend représenter ; quand on ne sait pas combien il y en a et qu’on en présuppose un nombre, sinon infini, du moins astronomiquement grand ; ou encore quand on ne peut donner de quelque chose une définition par essence, et que pour parler de ce quelque chose, le rendre compréhensible, plus ou moins perceptible, on en énumère les propriétés. Or les propriétés accidentelles d’un quelque chose sont considérées comme infinies.
L’infini de l’esthétique est le sentiment subjectif de quelque chose qui nous dépasse, c’est un état émotif : en revanche l’infini dont nous parlons ici est un infini actuel, fait d’objets peut-être dénombrables mais que nous n’arrivons pas à dénombrer-et dont nous craignons que la numération (et l’énumération) soit sans fin.»
Vertige de la liste/Umberto Eco
conception et réalisation Louise Mariotte et Denis Mariotte
interprétation Denis Mariotte et Louise Mariotte
direction technique Gerald Groult
regard extérieur Marcel Mariotte
fabrication d’accessoires Jacob Lyens, Paul Pedebidau et Guillaume Ponroy
texte chanson Dan Mariotte
guitare chanson Gilles Laval
remerciements Marguerite Marin et Mary Chebbah
production AD HOC
co-production Les SUBS, lieu vivant d’expériences artistiques – Mille plateaux, Centre chorégraphique de La Rochelle, dans le cadre de l’accueil studio CCN2, Centre chorégraphique de Grenoble dans le cadre de l’accueil studio – CCNR – Centre chorégraphique de Rillieux-la-Pape – La place de la danse – CDCN Toulouse / Occitanie – Compagnie Maguy Marin
soutien Ramdam, un centre d’art, accueil en résidence
Projet soutenu par l’aide au projet DRAC Auvergne Rhône- Alpes
Denis Mariotte
Compositeur, musicien, performer, plasticien, depuis 1990, a collaboré avec Maguy Marin sur une vingtaine de spectacles en réalisant des créations sonores de tout genre. En temps que compositeur-interprète s’ensuit la participation auprès de plusieurs formations de musiques innovatrices : Chef Menteur, Dans le décor, La Douzaine. Parallèlement, il s’inscrit comme musicien auprès de Fred Frith. En duo, il réalise des pièces très hybrides avec Renaud Golo sous le titre générique on pourrait croire à ce qu’on voit.
De 2006 à 2013 il crée 4 pièces solo incluant un travail musical et corporel dans un dispositif plastique mobile. À partir de 2013, il explore de nouveaux formats, plus proches de l’installation et de la performance, avec Parcelles, installation visuelle et sonore, puis Dérives, une installation/ performance de 100 secondes, Ondes, installation permanente au planétarium de Vaulx-en-Velin autour de la question « écouter l’invisible ». En 2018, il crée l’installation/ performance Hiatus qui traite des états cumulés, inspirés de la mécanique quantique.
En 2019, il crée l’installation/ performance Tout et rien autour de la notion d’origine et créé l’installation A supposer que les choses doivent exister dans l’espace public pour la Nuit blanche à Paris. En 2021, il créé le parcours installation/performance Commencer est toujours une façon d’en finir aux Subsistances/Lyon.
Louise Mariotte
Diplômée de l’ISDAT (Institut supérieur des arts de Toulouse), Louise Mariotte consacre ses 5 années d’études à mettre en lien la performance et le spectacle vivant. Elle développe à l’école des beaux-arts des techniques, méthodes lui permettant de classifier et comprendre le monde à sa façon notamment grâce au dessin, à la performance, et à l’installation. Depuis sa sortie d’école, elle présente son travail à plusieurs reprises dans divers lieux d’art contemporain (Festival international d’Art de Toulouse, FRAC Champagne- Ardenne-festival Reims scène d’Europe…).
Depuis 2015, elle collabore avec la compagnie Maguy Marin comme interprète dans les pièces Umwelt, MayB et Ha ! Ha !. Elle participe également aux dernières créations de la compagnie, DEUX MILLE DIX SEPT, Ligne de crête et Y aller voir de plus près en tant qu’interprète.