avec Évelyne Didi, Camille Duquesne, Julien Geffroy, Michèle Gurtner, Mamadou M Boh, Caroline Menon-Bertheux, Yoshi Oida
avec Évelyne Didi, Camille Duquesne, Julien Geffroy, Michèle Gurtner, Mamadou M Boh, Caroline Menon-Bertheux, Yoshi Oida
DISPONIBLE EN TOURNÉE
CONTACTS
Frédéric Sacard — directeur adjoint
fs@lacommune-aubervilliers.fr
Marion Claudel — administratrice de production
m.claudel@lacommune-aubervilliers.fr
+33 (0)1 48 33 16 16
SPECTACLE EN 4 PARTIES
1H45 par partie
Il existe une bibliothèque immense pour une théorie mondialisée du jeu de l’acteur. Et pourtant, il faut bien dire qu’il y a majoritairement séparation entre ces discours et la pratique des acteurs eux-mêmes. En effet, si le travail de mise en scène dans lequel l’acteur est pris se doit souvent de résoudre des problèmes circonstanciels (à un texte ou à un dispositif scénique particulier), il a parfois recours, de manière plus ou moins allusive, et souvent comme un sous-entendu folklorique qui serait compris par tous, à un champ lexical issu dudit corpus (on entendra alors des mots comme « brechtien », « stanislavskien », « naturaliste », « voix blanche » etc.), sans pour autant prendre le temps de relire les textes dont ces mots sont issus. Il y aurait donc un enjeu à relire, patiemment, quelques-uns de ces textes, et à les relire de la façon la plus littérale possible : c’est-à-dire, peut-être, en essayant de se détacher de ce qu’on croit déjà en savoir, de leur usage commun, de la façon dont ils ont pu être déjà transmis, canonisés, instrumentalisés, et parfois (c’est peut-être notre plus grande lâcheté) dévitalisés.
C’est en travaillant au CDN d’Aubervilliers avec un groupe d’une quinzaine d’acteurs m’ayant invité à réfléchir avec eux à un laboratoire sur leur propre pratique, leurs impasses dans leur travail d’acteur, leur désir d’une intellectualité plus vive aussi bien, que j’ai eu l’idée de travailler sur un tel corpus. Comme une manière d’affirmer que s’il existe une histoire des modes de jeu, une généalogie peut être remontée qui nous permette de désopacifier nos pratiques contemporaines du théâtre : construire une pensée de l’acteur (et de leur présence dans l’art) d’aujourd’hui par son historicité donc.
Partie 1 : Métamorphose intégrale
Partie 2 : Modernité / Apprentissages
Partie 3 : Athlétisme affectif
Partie 4 : Performer
conception et mise en scène Maxime Kurvers
avec Évelyne Didi, Camille Duquesne, Julien Geffroy, Michèle Gurtner, Mamadou M Boh, Caroline Menon-Bertheux, Yoshi Oida
écriture et dramaturgie Maxime Kurvers et l’équipe
costumes Anne-Catherine Kunz
lumière Manon Lauriol
couture Maria Eva Rodrigues Matthieu
perruque Mélanie Gerbeaux
production La Commune CDN d’Aubervilliers, MDCCCLXXI – Paris
coproduction The Saison Foundation – Tokyo, Festival d’Automne à Paris
avec le soutien de la DRAC Île-de-France, au titre de l’aide à la création, et celui de l’agence pour les Affaires culturelles du Japon
avec l’aide de La Ménagerie de Verre dans le cadre de StudioLab, de l’Odéon – Théâtre de l’Europe, des Tréteaux de France – centre dramatique national, de Morishita Studio – Tokyo, pour la mise à disposition de leurs espaces de recherches et de répétitions
remerciements à Sheila Atala, Manuela Beltrán, Mustafa Benyaya, Virginie Colemyn, Georges Didi-Huberman, Atsuko Hisano, Taro Inamura, Matthias Langhoff, Pascale Lecoq, Vincent Rouche, Tadashi Uchino, Taro Yokoyama et Yoshiji Yokoyama
Maxime Kurvers est artiste associé à La Commune CDN d’Aubervilliers