Concert, trio cabaret raï

Sofiane Saidi

Algérie, France
Sofiane Saidi voix, claviers, Nassim Kouti voix, guitare, claviers, Moncef Hakim voix, percussions, pad électronique

DIMANCHE 12 JUILLET
17H
SQUARE STALINGRAD, AUBERVILLIERS

Accès libre, concert debout, distanciation physique requise

Le “prince du raï 2.0” a perfectionné une festive formule en trio cabaret raï-électro. Transe garantie.

Avec son album El Njoum, lancé en 2018 lors du festival Banlieues Bleues et les tournées qui ont suivi en France et à travers le monde, aux côtés du super-groupe Mazalda ou encore d’Acid-Arab, celui que Radio Nova surnommait le “prince du raï 2.0” a superbement remis le raï sur le devant de la scène. Pour ce concert estival, organisé par Banlieues Bleues avec la ville d’Aubervilliers dans le Square Stalingrad qui jouxte le Théâtre de la Commune, il se produit au sein de sa formule cabaret-raï électro, un trio au souffle chaud avec les guitares de Nassim Kouti et les derboukas de Moncef Hakim, pour que la musique résonne à nouveau !

« Pendant très longtemps, je n’ai rien trouvé d’intéressant. Et puis je suis tombé sur Sofiane Saidi, qui m’a emballé. J’ai retrouvé chez lui la fraîcheur des cassettes d’antan.» On peut faire confiance à Martin Meissonnier, l’un des producteurs-passeurs du raï des années 1980. Aucun doute en effet, celui que Radio Nova avait baptisé le « Prince du Raï 2.0 », a redonné toutes ses lettres de noblesse à une musique qu’on croyait retournée à ses origines communautaires, oubliée du public et des aventuriers de la création musicale. Si ce chanteur poète ancré dans le terroir local promet des lendemains qui dézinguent, il n’est pas non plus sans rappeler les grandes figures du raï des premières heures, avec une voix rauque et soul dans le sillon de la grande Rimitti ou de terribles diatribes sur le quotidien comme Boutaiba Sghir… Le natif de Sidi Bel Abbes en est l’héritier, jusque dans la posture, garage rock ou techno (Acid Arab) plus que world music proprette. Avec El Njoum (l’étoile), l’album né de sa rencontre avec le talentueux gang lyonnais de trafiqueurs de sons Mazalda, et la tournée internationale qui a suivi, Sofiane Saidi a définitivement rallumé la flamme. Comme un retour vers le futur, régénérant par ses racines une musique dont l’ADN demeure intact, fait d’énergie émancipatrice, d’esprit rebelle et d’ivresse, pour offrir la preuve bien vibrante que brille toujours l’étoile d’un raï capable de tous les délires, de tous nous séduire, sans perdre ce grain qui fait toute son originalité.

 

Sofiane Saidi

1973 : naissance à Sidi Bel Abbès.

Milieu des années 1980 : commence à goûter aux chaudes nuits oranaises, la plaque tournante du raï

Début des années 1990 : quitte l’Algérie, soumise à la guerre du FIS, et s’installe à Paris

2015 : El Mordjane, premier album produit par Tim Wheelan (Transglobal Underground)

2018 : Sortie d’El Njoum (les étoiles), en collaboration avec le groupe Mazalda

2019 : Participe à To Rachid With Love, le concert-hommage de Banlieues Bleues à Rachid Taha, à l’Embarcadère (Aubervilliers)

2020 : Concerts aux Etats-Unis et en Algérie, où il n’avait pas joué depuis les années 90, et à Banlieues Bleues, en maître de cérémonie de la soirée Algérie Belek Belek coproduite avec l’Institut du Monde Arabe

A joué avec : Acid Arab, Natacha Atlas, Smadj, Ammar 808, Raïna Raï, Rodolphe Burger, Mehdi Haddab, Jeanne Added, Christophe, Cheb Abdou