Et soudain, un rougeoiement

Comment réveiller une capacité désirante pour faire face à l’engourdissement de l’époque ? Par où ça passe ? Prenant appui sur des extraits de textes théoriques et littéraires, Maxime Chazalet nous propose une enquête. Trois comédiennes se saisissent à bras le corps de ces questions et tentent de se réapproprier quelque chose de leurs désirs. Sur scène – et aussi grâce à elle – les comédiennes font un réapprentissage de la chair, des muscles, des imaginaires et des fantasmes qui les composent. Affirmant ainsi la nécessité du désir comme moteur de vie à opposer farouchement à une société qui se sert du désir comme valeur capitalisable et qui nous enferme dans le confort apathique d’une vie vouée à la réalité disponible.