Rêve en carton

Utopie-corps-frontière-vent-maman ! les mots sont des cadavres déformés. En les embauchant j’achète un terrible accident poétique avec une pression d’hier assoiffé d’un regard actuel : un présent complice et macro débonnaire habité de la lourdeur de ce temps moisi qu’est 2021. Le poème n’est plus dans la beauté, c’est une onde choquée, un désamour au coeur désobligeant. À travers moult événements tout les pas en fumée mordent la terre, la mer dans son désert intérieur ; la soif qu’est l’utopie. Demeure cette partition, ébréchée, à moitié cramée, froissée par la colère des disparus au-delà des routes et les lames des silences tranchants. Je me fais échapper somme toute. Et je feinte l’observation d’un cauchemar, geste qui s’accomplit en cinq mouvements : Exil, Frontière, Errance, Mort, Chrysalide.

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→ De ce côté de Dieudonné Niangouna, les 12 & 13 juillet